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    Conclusion

    Cette photo, qui est loin d'être la pire montre une complication médicale survenue suite à une intervention d'augmentation mammaire. On voit aisément sur l'image les gros hématomes (bleus) réparties autour du sein, atteignant même le haut du buste (avant des épaule, aisselles). Ce sont des saignements internes (hémorragies) due à la trop grande fragilité des tissus.

    Toutes les tentatives de banalisation de l’acte chirurgical par de la publicité implicite, mais belle et bien présente, n’enlève pas les risques que comportent une telle opération.

     En effet, malgré les progrès de la médecine observés ces dernières années, la chirurgie reste une affaire sérieuse, qui comprend des risques de complications, plus ou moins rares et importants selon la qualité et la nature de l’opération, la santé du patient, ou encore l’importance des modifications apportées. Toute avancée technologique a ses limites, et la chirurgie esthétique n’échappe pas à la règle. La pratique chirurgicale comporte une part de rêve, qui peut très vite se transformer en cauchemar si tout ne se passe pas comme prévu. 

    Il est vrai que durant une intervention, plusieurs facteurs entrent en compte comme la qualification du praticien, l’état psychologique et physique du patient…Il est en effet important d’être sûr de son choix, il faut alors bien s’assurer que le chirurgien respecte un délai de réflexion d’au moins 15 jours avant de fixer une date d’opération. Le choix de se faire opéré doit être mûrement réfléchi et assumé par la suite.

     Puis, vient la période de préparation à l’intervention, car celle-ci comporte un protocole strict à respecter afin de limiter toute complication médicale. Ainsi, quinze jours avant l’opération, le patient doit cesser toute consommation de tabac et d’alcool. Il faut aussi proscrire la prise de médicament à base d’aspirine, afin de ne pas perturber la coagulation du sang. En complément, une consultation avec le médecin anesthésiste est obligatoire.

     Après l’intervention, la personne doit respecter des consignes postopératoires afin de faciliter le processus de guérison. Une phase de convalescence est donc essentielle. Effectivement, durant cette période souvent douloureuse, repos et sommeil permettent la cicatrisation et la reconstitution des tissus, puisqu’il faut savoir que le résultat définitif ne peut être jugé avant quelques mois. 

     Le temps de convalescence varie de 48h pour une anesthésie locale, à une semaine ou plus pour une anesthésie générale, sachant qu’il est fondamental de procéder à la reprise des activités quotidiennes de manière progressive. De plus, la personne doit aussi éviter pendant un temps l’alcool, le sel, les épices, le sauna, et pendant un an, l’exposition solaire de(s) cicatrice(s).

     En dehors de ces mesures que le patient met en œuvre en suivant les conseils de son praticien, et afin de mettre toutes les chances de son coté, des désagréments médicaux et sanitaires peuvent encore apparaître, ceux-ci trouvent souvent leurs sources du côté de l’intervention propres et des compétences du chirurgien.

     Les complications d’ordre général peuvent être liées à l’anesthésie, ceci allant d’une simple éruption cutanée au décès (cas extrêmement rare). Après l’intervention, un saignement interne appelé hémorragie peut apparaître au moindre effort à cause d’une grande fragilité des tissus. Souvent, elle se résorbe dans les semaines qui suivent, si ce n’est pas le cas le chirurgien est contraint d’effectuer une seconde opération, ou il draine et stoppe le saignement.

    En cas de non respect de certaines règles précises d’hygiène, une infection peu survenir. Son traitement s’effectue par des antibiotiques et laisse inévitablement une cicatrice plus large et moins jolie. Dans certains cas extrêmes et donc moins fréquents, l’infection est due à un germe multi-résistant dont le traitement est très long et lourd car il peut récidiver. 

     Enfin, les risques liés aux produits implantés comme les prothèses mammaires, les fils de traction et autres substances injectées ne sont pas négligeables. Effectivement, en fonction de leurs compositions, de leurs fabrications et donc de leurs qualités, ils peuvent provoquer des difficultés telles que des infections, des ruptures de prothèses, des déplacements… Ces séquelles disgracieuses sont inévitablement dues à une erreur technique. Ils ne sont pas imparables, la correction est possible mais nécessite une deuxième intervention. La plupart du temps, le chirurgien doit alors retirer les implants car les tissus sont déjà très fragilisés.

     

     

     

     


    1 commentaire
  • Passé les problèmes médicaux et physiques possibles, la chirurgie esthétique peut entraîner des impacts psychologiques tout aussi importants.

    En effet, une dépression postopératoire peut survenir chez le patient, et même aggraver son mal aise antérieur, que le résultat plaise ou non. 

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    La première raison peut être l’insatisfaction face à la partie modifié, avec un sentiment de «s’était mieux avant ». Il est entendu qu’une personne qui cherche a « restaurer » son corps (lifting, injections botox …) aura beaucoup plus de chance d’être satisfait car elle était en quête d’un corps identique, mais plus jeune ; tandis qu’une personne qui chercher a « créer » quelque chose (rhinoplastie…) pourra être déçue du changement de formes. Et lorsque que le client n’aime pas, ou n’arrive pas à s’habituer à sa modification physique, votre plasticien pourra retoucher la partie par une petite opération complémentaire. Si le résultat n’est toujours pas satisfaisant vous pouvez aller consulter un autre chirurgien qui vous proposera une intervention, à vos frais évidemment.

    Lorsque le résultat plait et que le malaise persiste, ou les symptômes d’une dépression apparaissent, il faut chercher la raison de ces troubles, en se concentrant principalement sur la cause et non plus seulement sur le résultat obtenu de ce changement physique.

    Nous nous intéressons donc aux gens en recherche du corps parfait ou du moins d’un corps qui leur plairait plus. Ce désir d’avoir une plastique toujours plus proche de la « perfection» est  surement dû à la société matérialiste, prônant l’image et le paraître dans laquelle nous vivons aujourd’hui. En effet, il y a dans notre société occidentale d’étroites liaisons entre la forme (l’apparence) et le fond (ce qu’on est vraiment) qui se confond, se mélange et s’unit au fil des années.

    C’est la théorie du corps-écran développé par le chirurgien plasticien Maurice Mimoun, qui s’intéresse particulièrement aux motivations et au passé de ses patients qui veulent changer leur corps.

    Ce diagnostic tient alors de la psychanalyse, et cherche à déceler des chocs, des particularités qui ont faits partis de la vie du patient, des désirs et idéaux qui, consciemment ou non peuvent être responsable de cette motivation à changer d’apparence.

    La psychothérapeute et spychiatre François Millet-Bartoli a aussi réalisé une étude sur les aspects psychologiques de la chirurgie esthétique dans un livre intitulé «la beauté sur mesure ». Elle parle des blessures, des vulnérabilités personnelles qui peuvent se cacher derrière un désir de changer d’apparence. Elle préconise également un diagnostic poussé des attentes et des antécédents du patient afin de s’assurer qu’il n’est pas concerné par un problème identitaire.

    Il y a donc des mécanismes psychologiques, qui influent et agissent sur le patient et qui peuvent être à l’origine d’une dépression postopératoire. Dans ce cas, la consultation chez un psychologue est de rigueur afin d’aider le patient.


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