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    Ainsi, le monde de la chirurgie apparaît aujourd’hui comme un  vrai marché, avec la demande de ses clients venant de catégories sociales de plus en plus différentes comme les adolescents, les retraités. Les clients sont motivés par plusieurs facteurs, provenant d’un mal être face au regard extérieur et souvent générer par la société actuelle de consommation et d’image calquée sur un modèle imaginaire. Ces consommateurs sont attirés par l’effet de mode de la chirurgie esthétique que les médias s'arrachent. Néanmoins, souvent la vérité est plus terre à terre que sur les publicités et très souvent les patients négligent les risques que comporte un acte chirurgical. Il peut alors s’ensuivrent des complications médicales et/ou psychologiques.

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    Cependant, les chirurgiens veulent toucher de plus en plus de catégories sociales différentes. De fait, après avoir conquit les stars, hommes et femmes d’affaires, les nantis et autres privilégiés ; le monde la cosmétique chirurgicale s’ouvre à des individus moins fortunés. C’est là que ces individus beaucoup plus communs se trouvent embarrassé par un complexe, dû à la pression de la société et des médias , les menant à un désir de modification corporelle.

    Il est donc certains que ces opérations de chirurgie esthétique ne sont pas à la portée financière de tout de le monde, et qu’elles ne sont aucunement prisent en charges par l’Assurance Maladie, ceci s’agissant d’un acte purement esthétique. En fait, la seule chirurgie de modification physique remboursée est la chirurgie réparatrice (réparation du corps après une brûlure grave, un accident de voiture, ou à cause d’une malformation comme un grain de beauté à risque, un bec de lièvre…)

    En somme, tous les clients ne peuvent pas accéder à l’offre, c’est pourquoi un nouveau marché à su rebondir sur le problème en s'adaptant au pratiques et aux moyens occidentaux. C’est ce qu’on appel : les nouvelles destinations esthétiques. 

     

     

     

     


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  • Passé les problèmes médicaux et physiques possibles, la chirurgie esthétique peut entraîner des impacts psychologiques tout aussi importants.

    En effet, une dépression postopératoire peut survenir chez le patient, et même aggraver son mal aise antérieur, que le résultat plaise ou non. 

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    La première raison peut être l’insatisfaction face à la partie modifié, avec un sentiment de «s’était mieux avant ». Il est entendu qu’une personne qui cherche a « restaurer » son corps (lifting, injections botox …) aura beaucoup plus de chance d’être satisfait car elle était en quête d’un corps identique, mais plus jeune ; tandis qu’une personne qui chercher a « créer » quelque chose (rhinoplastie…) pourra être déçue du changement de formes. Et lorsque que le client n’aime pas, ou n’arrive pas à s’habituer à sa modification physique, votre plasticien pourra retoucher la partie par une petite opération complémentaire. Si le résultat n’est toujours pas satisfaisant vous pouvez aller consulter un autre chirurgien qui vous proposera une intervention, à vos frais évidemment.

    Lorsque le résultat plait et que le malaise persiste, ou les symptômes d’une dépression apparaissent, il faut chercher la raison de ces troubles, en se concentrant principalement sur la cause et non plus seulement sur le résultat obtenu de ce changement physique.

    Nous nous intéressons donc aux gens en recherche du corps parfait ou du moins d’un corps qui leur plairait plus. Ce désir d’avoir une plastique toujours plus proche de la « perfection» est  surement dû à la société matérialiste, prônant l’image et le paraître dans laquelle nous vivons aujourd’hui. En effet, il y a dans notre société occidentale d’étroites liaisons entre la forme (l’apparence) et le fond (ce qu’on est vraiment) qui se confond, se mélange et s’unit au fil des années.

    C’est la théorie du corps-écran développé par le chirurgien plasticien Maurice Mimoun, qui s’intéresse particulièrement aux motivations et au passé de ses patients qui veulent changer leur corps.

    Ce diagnostic tient alors de la psychanalyse, et cherche à déceler des chocs, des particularités qui ont faits partis de la vie du patient, des désirs et idéaux qui, consciemment ou non peuvent être responsable de cette motivation à changer d’apparence.

    La psychothérapeute et spychiatre François Millet-Bartoli a aussi réalisé une étude sur les aspects psychologiques de la chirurgie esthétique dans un livre intitulé «la beauté sur mesure ». Elle parle des blessures, des vulnérabilités personnelles qui peuvent se cacher derrière un désir de changer d’apparence. Elle préconise également un diagnostic poussé des attentes et des antécédents du patient afin de s’assurer qu’il n’est pas concerné par un problème identitaire.

    Il y a donc des mécanismes psychologiques, qui influent et agissent sur le patient et qui peuvent être à l’origine d’une dépression postopératoire. Dans ce cas, la consultation chez un psychologue est de rigueur afin d’aider le patient.


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    Conclusion

    Cette photo, qui est loin d'être la pire montre une complication médicale survenue suite à une intervention d'augmentation mammaire. On voit aisément sur l'image les gros hématomes (bleus) réparties autour du sein, atteignant même le haut du buste (avant des épaule, aisselles). Ce sont des saignements internes (hémorragies) due à la trop grande fragilité des tissus.

    Toutes les tentatives de banalisation de l’acte chirurgical par de la publicité implicite, mais belle et bien présente, n’enlève pas les risques que comportent une telle opération.

     En effet, malgré les progrès de la médecine observés ces dernières années, la chirurgie reste une affaire sérieuse, qui comprend des risques de complications, plus ou moins rares et importants selon la qualité et la nature de l’opération, la santé du patient, ou encore l’importance des modifications apportées. Toute avancée technologique a ses limites, et la chirurgie esthétique n’échappe pas à la règle. La pratique chirurgicale comporte une part de rêve, qui peut très vite se transformer en cauchemar si tout ne se passe pas comme prévu. 

    Il est vrai que durant une intervention, plusieurs facteurs entrent en compte comme la qualification du praticien, l’état psychologique et physique du patient…Il est en effet important d’être sûr de son choix, il faut alors bien s’assurer que le chirurgien respecte un délai de réflexion d’au moins 15 jours avant de fixer une date d’opération. Le choix de se faire opéré doit être mûrement réfléchi et assumé par la suite.

     Puis, vient la période de préparation à l’intervention, car celle-ci comporte un protocole strict à respecter afin de limiter toute complication médicale. Ainsi, quinze jours avant l’opération, le patient doit cesser toute consommation de tabac et d’alcool. Il faut aussi proscrire la prise de médicament à base d’aspirine, afin de ne pas perturber la coagulation du sang. En complément, une consultation avec le médecin anesthésiste est obligatoire.

     Après l’intervention, la personne doit respecter des consignes postopératoires afin de faciliter le processus de guérison. Une phase de convalescence est donc essentielle. Effectivement, durant cette période souvent douloureuse, repos et sommeil permettent la cicatrisation et la reconstitution des tissus, puisqu’il faut savoir que le résultat définitif ne peut être jugé avant quelques mois. 

     Le temps de convalescence varie de 48h pour une anesthésie locale, à une semaine ou plus pour une anesthésie générale, sachant qu’il est fondamental de procéder à la reprise des activités quotidiennes de manière progressive. De plus, la personne doit aussi éviter pendant un temps l’alcool, le sel, les épices, le sauna, et pendant un an, l’exposition solaire de(s) cicatrice(s).

     En dehors de ces mesures que le patient met en œuvre en suivant les conseils de son praticien, et afin de mettre toutes les chances de son coté, des désagréments médicaux et sanitaires peuvent encore apparaître, ceux-ci trouvent souvent leurs sources du côté de l’intervention propres et des compétences du chirurgien.

     Les complications d’ordre général peuvent être liées à l’anesthésie, ceci allant d’une simple éruption cutanée au décès (cas extrêmement rare). Après l’intervention, un saignement interne appelé hémorragie peut apparaître au moindre effort à cause d’une grande fragilité des tissus. Souvent, elle se résorbe dans les semaines qui suivent, si ce n’est pas le cas le chirurgien est contraint d’effectuer une seconde opération, ou il draine et stoppe le saignement.

    En cas de non respect de certaines règles précises d’hygiène, une infection peu survenir. Son traitement s’effectue par des antibiotiques et laisse inévitablement une cicatrice plus large et moins jolie. Dans certains cas extrêmes et donc moins fréquents, l’infection est due à un germe multi-résistant dont le traitement est très long et lourd car il peut récidiver. 

     Enfin, les risques liés aux produits implantés comme les prothèses mammaires, les fils de traction et autres substances injectées ne sont pas négligeables. Effectivement, en fonction de leurs compositions, de leurs fabrications et donc de leurs qualités, ils peuvent provoquer des difficultés telles que des infections, des ruptures de prothèses, des déplacements… Ces séquelles disgracieuses sont inévitablement dues à une erreur technique. Ils ne sont pas imparables, la correction est possible mais nécessite une deuxième intervention. La plupart du temps, le chirurgien doit alors retirer les implants car les tissus sont déjà très fragilisés.

     

     

     

     


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  • Les Etats-Unis diffusent beaucoup d’émissions télévisées sur la chirurgie esthétique qui sont aussi rediffusées sur les écrans français, comme les séries de télé réalité avec "I WANT A FAMOUS FACE", sur MTV, une émission où de jeunes américains ont recours à toutes les opérations chirurgicales nécessaire pour ressembler à leur star préférée. Les caméras de la chaîne les suivent dans leur démarche et filment clinique, cri, douleurs et cicatrices. Ainsi, douze adolescents ont sauté le pas comme Gia, un  transsexuel de 26 ans qui subit une dizaine d’interventions en s’offrant un nouveaux nez, de nouveaux seins, une liposuccion du ventre et du menton, des micro greffes capillaires sur le front et une modification du contour des lèvres, le tout étant de ressembler à son idole : Pamela Anderson. Pour d’autres jeunes comme Audrey, Brandi ou Martin ce sera Jessica Simpson, Ricky Martin ou Carmen Electra. Bref, cette émission complètement délirante et assez déconcertante dans son principe a néanmoins été un vrai succès aux Etats-Unis et en Europe

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    AVANT              APRES

    Ceci est un exemple des miracles de l'émission "EXTREM MAKEOVER".

    Sur le même principe, et encore américaine, l’émission "EXTREM MAKEOVER" donne la possibilité à des candidats de changer complètement de look et d’apparence par le biais notamment d’opérations de chirurgie esthétique et de cosmétiques dentaires. Ici, les chirurgiens sont présentés comme des héros venant transformer l’apparence des patients mais aussi leur vie et leur destinée.


    Tarifs internationauxPour eux, cette transformation est l’atteinte de leur idéal physique.

    La série télévisée américaine "NIP TUCK" est diffusée en France depuis le 22 septembre 2004 sur Paris Première, et depuis le 21 janvier 2006 sur M6. Elle met en scène deux beaux chirurgiens esthétiques d’une quarantaine d’années, exerçant dans un décor grandiose à Miami, se déplaçant au moyen voitures luxueuses et entourées de magnifiques femmes. Cette allégorie de la beauté où se mêlent intervention à risques et aventures amoureuses traite donc en premier lieu le culte de la perfection du corps et l’image de soi dans un monde où les rivalités physiques sont de plus en plus fortes.


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  • A gauche,une publicité pour le dernier mobile de chez Sony Ericsson : le C905 Cyber-Shot.. L'affiche présente en effet le nouveau téléphone au centre de l'image, néamoins accompagné d'une des belles courbe du mannequin qui est chargé de promouvoir le téléphone. De plus, la jeune demoiselle est en sous-vêtement ce qui est plutôt étonnant pour une publicité axée sur la téléphonie mobile.

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    Sur la photo de droite, une publicité pour le nouvel appareil photo numérique NIKON utilise directement la chirurgie esthétique (augmentation mammaire) pour illustrer le nouvel appareil photo qui augmente ses pixels de 2, à 3 millions. Le rapport entre les deux augmentations (les seins d'une part, et les pixels de l'autre) exprime donc bien une amélioration de chacun des "produits"...

    La chirurgie esthétique cherche alors a attirer une clientèle toujours plus étendue : des adolescents très influençables en recherche d’ identité et souvent influencés par les stars hollywoodiennes, aux papy-boomers qui voient dans cette pratique la cure de jouvence tant désirée, en passant par les personnes en recherche d’emploi qui  espèrent trouver une meilleure place avec un nez plus droit ou une plus belle poitrine.

     La publicité directe est le meilleur moyen pour les cabinets chirurgicaux d’attirer leur clientèle. En effet, faire de la publicité pour une liposuccion sur TF1 entre un spot pour de la lessive et la nouvelle Clio serait le meilleur moyen de susciter l’attention du grand public, malheureusement pour eux, et selon l’article 23 du code de déontologie médicale " la médecine ne doit pas être pratiquée comme un commerce. Tous les procédés directs ou indirects de réclame ou de publicité sont interdits aux médecins [„.]. Cet article ainsi que les articles 13 et 20, interdisent toutes manifestations de quelque nature qu’elle soit (radiophonique ou télévisée) sauf si le but en est purement informel, dans le cadre de la santé publique.

     Cependant, il ne se passe pas une semaine sans que la population soit sollicité par ce milieu, la chirurgie esthétique a su trouver d’autres moyens, plus détournés, mais peut-être plus efficace et rentable afin de promouvoir leur activité, tels que les magazines féminins.

    Toutes les femmes en ont au moins lu un dans leur vie, et ces magazines comme ELLE ou MARIE CLAIRE en parlent de plus en plus par le biais d’articles, ou d’interviews de stars arborant un physique dessiné sur mesure. Cette popularisation banalise l’acte et entre dans l’esprit des lecteurs. Les magazines dits « people » publient aussi de plus en plus souvent des photos « AVANT/APRES » des stars passées « sur le billard ».

     Autre solution, les spots publicitaires promouvant la chirurgie esthétique ; ils sont néanmoins interdits en France, mais le lobbying trouve encore un moyen de passer outre et gagne le pays tacitement.


    Exemple d'un spot publicitaire très étonnant pour la compagnie de financement "CETELEM", spécialisé dans le crédit à la consommation. On observe ici un agent de cette entreprise qui désire ressembler à la mascotte de sa socièté car selon ces propos, dans son métier "l'apparence c'est hyper important". On voit ensuite la salle d'opération immaculée où se déroule l'intervention, puis l'agent "CETELEM" resortir avec le visage ridicule du petit bonhomme vert. Rien de particulièrement choquant, mais ce spot prouve que la chirurgie esthétique se banalise. Ainsi, les personnes en recherche d'emploi peuvent être une des futures cibles de la chirurgie esthétique. 



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